ASTEP : LE NOUVEAU LUMINAIRE PORTABLE PEPA

Pepa, est le nouveau luminaire dessiné par Francesco Faccin pour Astep. Réalisé en frêne massif, il s'inspire d'un ustensile de cuisine que l'on trouve sur les tables des maisons et des restaurants du monde entier : le moulin à poivre. De la même manière que l'on ajoute du poivre à un plat, ce luminaire doit être tourné pour ajouter de la lumière. En le tournant, jusqu'à 360°, la luminosité passe du maximum à l'extinction.

«Je m'intéresse au design qui suscite des liens, des réflexions et des débats […] Le design est une occasion fantastique d'approfondir notre relation avec le monde qui nous entoure», Francesco Faccin.

Ce luminaire est pensé de manière durable. Toutes ses pièces sont faciles d'accès et sont disponibles pour pouvoir être réparées.

CARL HANSEN & SØN : LES 110 ANS DE HANS J. WEGNER

Hans J. Wegner (1914-2007) a créé ce que l'on appelle aujourd'hui l'âge d'or du design danois moderne. Souvent considéré comme le maître de la chaise, il a réalisé plus de 500 pièces de mobilier d'une qualité exceptionnelle. Sa vision a transcendé les époques et les styles. Pour célébrer le 110e anniversaire de sa naissance, Carl Hansen & Søn présente « A Tribute to Hans J. Wegner », une série de visites à domicile avec des fabricants, des penseurs et des créateurs qui ont tous Wegner comme référence claire dans leur vie et leur travail. De Copenhague à Londres, en passant par Tokyo et New York, ils sont liés étroitement avec le passé lorsqu'ils créent dans le monde d'aujourd'hui.

«La CH88 n'est pas seulement une chaise - c'est le reflet de mon style personnel, un témoignage de mon appréciation de la beauté et de la fonctionnalité entrelacées. Le génie de Hans Wegner réside dans la fusion harmonieuse des formes organiques et géométriques. Ses créations témoignent d'une attention méticuleuse aux détails et d'une maîtrise des possibilités sculpturales, particulièrement évidente dans son utilisation du bois pour créer des pièces minimalistes mais captivantes», Kevin Kafesu.

«Les chaises conçues par Wegner comptent parmi les objets les plus reconnaissables au monde. J'aime la chaise CH111 parce qu'elle ressemble à une pièce d'ingénierie. Elle combine les qualités d'une chaise très fonctionnelle avec une élégance minimaliste. Le pied unique qui se tord est un élément très subtil mais incroyablement intelligent de la conception de la chaise. Ces chaises se distinguent par leurs formes claires et sans effort. Son travail se distingue non seulement par sa beauté, mais aussi par son incroyable confort et sa capacité à s'adapter à différents environnements, de la maison aux galeries d'art», Benni Allan.

«Nous avons toujours été attirés par les chaises Wishbone. Nous les avons depuis des années. Elles sont confortables, belles et emblématiques, tellement polyvalentes et efficaces dans l'utilisation des matériaux. Elles sont simples et ne cherchent pas à être la star du spectacle. Les fauteuils Wishbone ont une forme parfaite par rapport à la fonction, et tout le monde se sent spécial dans ce fauteuil. Le rocker, lui, est l'un des fauteuils que nous possédons depuis plus longtemps. Les enfants l'adoraient quand ils étaient jeunes. S'y asseoir et lire le journal en regardant le jardin est incroyablement relaxant», Caroline Hoggarth.

«Pour moi, le design danois n'est pas seulement agréable à l'œil, il a aussi une utilité dans la vie quotidienne grâce à ses principes de durabilité et d'intemporalité. Les pièces de design danois n'essaient jamais de rivaliser avec les autres meubles, mais donnent à l'intérieur un aspect harmonieux et beau. Il m'est toujours facile d'utiliser des pièces de Wegner dans mes projets d'intérieur. Je cherchais un ensemble de chaises de salle à manger noires, et les chaises CH23 de Wegner présentent une si belle combinaison de surfaces. Le chêne noir brillant en contraste avec l'assise en cordon de papier noir, sans parler des silhouettes, forme un contraste optimal avec ma table de salle à manger très brillante», Nanna Lagerman.

«Cette chaise longue / Ce fauteuil CH28 est à la fois mignonne et sérieuse, selon l'angle sous lequel on la regarde. Le dossier et l'assise à profil fin sont élégants et donnent l'impression d'être dans un salon d'affaires, tandis que les accoudoirs ressemblent à des pattes. La connexion à trois voies entre l'accoudoir, les jambes avant et arrière est ce qui unifie le fauteuil et le rend spécial - c'est la célébration d'une articulation», Nicholas Shurey.

HÔTEL LILOU X GUBI

Situé à quelques mètres du centre médiéval, au numéro 7 du boulevard Pasteur, l’Hôtel des Etrangers, construit en 1890 et rebaptisé par la suite Hôtel du Parc, fut un de ces établissements cossus fréquentés par une clientèle fortunée venue goûter au climat doux de la «Cité des palmiers». Après trois années d’importants travaux de consolidation structurelle et d’aménagement intérieur, l'hôtel vient tout juste de rouvrir ses portes sous son nouveau nom : l'Hôtel Lilou.

Hyères, connue principalement pour sa presqu'île de Giens et ses trois îles : Porquerolles, Port-Cros et le Levant, était une des principale ville thermale du XIXème siècle. Encore aujourd'hui la ville aux plantes exotiques, reste le témoin d'un temps où l'aristocratie y descendait en villégiature et en cure, avec ses avenues parsemées de bâtisses Belle Epoque, d'hôtels particuliers et de palais déchus. L'Hôtel Lilou en est un.

Ce projet de rénovation a été confié à Kim Haddou et Florent Dufourcq, deux jeunes diplômés de Camondo, et lauréats en 2018 du grand prix Design Parade Toulon. La décoration joue avec les époques, réinterprétant les motifs classiques juxtaposés à des œuvres contemporaines. Dans cet ancien palais Belle Epoque baigné de lumière, des pièces aux tons ocre et crème se parent des œuvres de l'artiste Jacques Merle, évoquant la ville et ses paysages.

En signant là leur premier hôtel, ces deux jeunes architectes d’intérieur ont eu carte blanche pour réinventer l’histoire des lieux. Réparties sur quatre étages, on peut retrouver de nombreuses pièces de design réédité par Gubi, comme dans le grand salon, où les hôtes s’installent sur des canapés en rotin de Gabriella Crespi, rappelant aussi bien l’esprit bohème des années 1970 que le tropicalisme des années 1920.

Comme le souhaitait le propriétaire David Pirone, l'Hôtel Lilou est un moyen de rendre hommage à l’histoire, sans en faire un pastiche d’une époque révolue. Pas question de reproduire un cliché d’hôtel du Sud, avec des tomettes au sol et des poteries artisanales ici et là, mais plutôt de concevoir une belle maison de centre-ville avec un extérieur, offrant un véritable havre de paix à ses hôtes de passage comme à la clientèle locale venue profiter de son bar-restaurant.

Ouvert tous les midis du lundi au samedi, ainsi que le samedi soir, le restaurant de l'hôtel Lilou accueille le chef Emmanuel Perrodin qui inaugure le premier cycle des «Chefs en résidence secondaire». Un concept qui propose chaque année à un nouveau Chef de faire découvrir son univers.

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